Sans doute, Facebook en est le principal acteur parmi les médias sociaux qui sont devenus omniprésents dans notre société et forment ainsi une partie importante de notre culture moderne.
Actuellement, Facebook revendique environ 845 millions d’utilisateurs, soit un peu plus de 10% de la population mondiale, mais cette révolution technologique n’est pas sans inconvénients.
En premier lieu, Facebook favorise le sentiment d’être intégré socialement. Il nous aide à rester en contact avec notre famille et nos amis lointains, géographiquement parlant, comme il peut nous permettre de briller et faire valoriser notre image aux yeux des autres et même de se faire distinguer. Sans Facebook, on perdrait surement ce petit lien qui nous permet de voir de temps en temps nos chères et meilleures connaissances grâce aux photos, ou de se dire un petit mot à l'occasion d'une publication sur le mur.
En deuxième lieu, la capacité d’avoir un “ami” sur Facebook ne se limite souvent qu’à une connexion anonyme en favorisant le vide intérieur. Le profil peut être accessible aux gens que nous connaissons, et nous pouvons refuser tout genre d’invitations d’”amis” ou ignorer les applications qui veulent partager nos infos personnelles. De cette manière, nous nous protégeons du fait que la terre entière puisse connaitre notre vie privée et d’être tout le temps surveillé par les autres. La surexposition de nos vies sur le réseau social peut parfois constituer pour certains un motif qui les pousse à éviter de s’y joindre. En effet, ceux-là redoutent l’intrusion des autres dans les détails qu’ils ne voudraient pas forcément partager avec tout le monde. Sans mentionner les gens âgés qui se sentent marginalisés du fait de leur ignorance de ce réseau social.
Bien que Facebook soit un outil de communication indispensable et très intéressant, nous devons l’utiliser avec prudence et maturité, tout en étant pleinement conscient des conséquences possibles qui peuvent en dériver.
Facebook possède deux côtés : l’un avantageux, se résumant à l’effet bénéfique à travers l’amélioration de la communication, les liens sociaux, de même que les compétences techniques. L’autre côté, quant à lui, peut toutefois comporter certains risques, compte tenu de la capacité plus limitée à s’autoréguler et de la tendance à être influencés par les autres. Toutefois, le plus grand risque que pourrait avoir Facebook serait peut-être la perte de l’identité personnelle. Il serait bon alors de chercher à trouver l’équilibre afin que ce réseau reste un outil que nous manipulons selon nos besoins et non pas une dépendance dont on ne saurait se défaire.
